Messages clés :
- La nature variée et parfois sans lien évident avec le changement climatique des activités RESCCUE a exigé une clarification de l’approche choisie, qui relève de la réduction de la vulnérabilité et du déploiement d’activités « pertinentes pour l’adaptation ».
- Cette approche a été validée par l’utilité de ce qui était réalisé, mais les outils déployés pour définir et évaluer plus finement la contribution du projet à l’adaptation ont rencontré un succès mitigé.
- Le projet n’a jamais eu à choisir, en pratique, entre solutions fondées sur la nature (SfN) et solutions « dures ». Dans le contexte particulier des sites pilotes du projet, le processus social qui est au cœur de la mise en œuvre des SfN semble l’emporter nettement sur une approche plus technique, au point que les SfN puissent être requalifiées de solutions fondées sur la nature… et l’Homme.
- Le projet a contribué à deux initiatives internationales sur les océans et le climat, avec à la clé plusieurs publications scientifiques : un article publié dans la revue Science sur les impacts contrastés des scénarios d’émissions de gaz à effet de serre, un autre article publié dans la revue Nature Climate Change sur les implications de l’Accord de Paris pour les Océans, et enfin un dernier article dans la revue Frontiers in Marine Science sur les « solutions » fondées sur les océans.
- La faible utilisation des sciences du climat dans RESCCUE pose des questions importantes qui ne pourront être instruites que par une collaboration renforcée entre acteurs de l’aide au développement et scientifiques.
Une synthèse explique comment le changement climatique a été pris en charge dans RESCCUE.